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Visite du Musée de Tahiti et ses îles avec la 4è Pacifique

Posté par rainbowoman le 8 octobre 2009

Ia ora na, Manava e Maeva

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Je vous présente ma classe : la 4è Pacifique (Patitifa) semblable aux classes européennes, mais version locale. Ici avec le conservateur du Musée, Mr HIQUILY Tara

Je suis fière de vous les présenter car ils ont été capables d’interompre leurs vacances pour une visite riche d’enseignements culturels.

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lors de la visite de l’ExpositionMANGAREVA 

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Mangareva ou Ma’areva

Il faut savoir que toutes les pièces exposées représentant les anciens dieux Mangaréviens, n’appartiennent plus aux Polynésiens mais aux différents musées qui les ont acquises :( (( – Ce sont ces quelques pièces qui ont été sauvés des des “bûchers aux idoles” entre 1835 et 1838 à Mangareva.

En tout ce sont 12 pièces sauvées. Malheureusement, 2 manqueront à l’appel. Une appartenant au Musée de NewYork et la Deuxième appartenant au Bishop Museum :( (( pour une histoire d’assurance etc … empêchant ainsi leur présence sur le sol qui les aura crée … Je trouve cela vraiment désolant car il faut savoir le le Bishop Musuem se trouve à Hawaii … hawaiiens et polynésiens appartiennent à un même peuple … 

Les pièces sont arrivées du Quai Branly où elles ont également fait  l’objet d’une exposition.

La visite a commencé par une présentation de l’Archipel des Gambiers, sa situation géographique, sa faune, sa flore, la religion, à savoir que Mangareva possède la plus grande Cathédrale de toute la Polynésie Française, sa culture perlière (les plus belles perles viennent de Mangareva) mais aussi des effets des essais nucléaires, puisque Mangareva était l’île habitée la plus proche de Moruroa. Aujourd’hui, il est interdit aux mangaréviens de consommer le poisson du lagon :( (( quelle tristesse !!!

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Puis on nous a dirigé vers la salle des contes :) )) les 2 conteurs : Corinne et Aimeho où nous avons pu entendre deux légendes : celle de TAHAKI, héros de la mythologie polynésienne mais important à Mangareva et celle du Requin de Mangareva …. un pur moment de bonheur :) ))

 

La 3ème partie de la visite de l’Exposition a porté sur la vie culturelle des mangaréviens avant l’arrivée des Européens avec présentation d’objets uniques et quelques esquisses, représentant l’arrivée des Européens, par eux-mêmes.

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Voici celui par qui tout arriva …

RONGO

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RONGO a été découvert par le nouveau conservateur du Musée Henri-Martin de Cahors, Laurent Guillaut en 2004.

RONGO dormait depuis 170 ans dans la sacristie du palais épiscopal qui abrite le muséé. Cette pièce avait d’abord été attribué à la Nouvelle-Calédonie. Vous pourrez lire à la fin de la page l’interview de Mr Guillaut.

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Ici, c’est TU, dieu de l’arbre à pain.

 Contrairement aux autres « tikis » du Pacifique, ceux-ci sont  esthétiquement différentes car le corps est relativement réaliste.

194pxtakaii.jpg  Tiki marquisien

 

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Cet servait de promontoire pour les offrandes … 

Sa conception est telle qu’il était impossible à quelques animaux de pouvoir atteindre la nourriture offerte aux dieux.

 

 

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Laurent GUILLAUT et Philippe PELTIER, respectivement Conservateurs du Musée de Cahors et du Quai Branly

 

 

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 Philippe PELTER en compagnie d’un personnage important de la culture Mangarévienne, Mr Dany PAHERO, très très ému :)

A côté d’eux, un TAMBOUR SACRE le « PAHU » servant aux cérémonies religieuse. C’est le seul « PAHU » mangarévien au monde !

Tout autour de l’instrument ont été tirés des tresses faites à partir de fibres de coco !!! la fibre de coco est très très fine et d’une longueur maximale de 20cm … vous imaginez le travail !!! Il a été daté en 1650 et 1835.

Le Musée du Quai Branly a accepté de prêter cet objet lui appartenant à la Polynésie Française. Il restera désormais ici.
Merci !

Ce tambour vertical est “taillé dans un tronc de Thespesia populnea (miro)”, “il mesure 127,5 cm de haut et 27,5 cm de diamètre” et “sa caisse de résonance, en partie évidée et de forme cylindrique, est recouverte par une membrane en peau de requin fixée par un laçage complexe”, écrit l’archéologue Catherine Orliac dans le catalogue de l’exposition.

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Ce que les élèves ont pu voir ce jour-là, c’est tout simplement une très infime partie de leur HISTOIRE, leur patrimoine, auquel il ne reste pratiquement plus rien. La société polynésienne n’a été découverte que très récemment, lorsqu’on la compare à d’autres civilisations, (même si, du côté de l’Amazonie, on en découvre encore un certain nombres) – par exemple que les missionnaires anglais sont arrivés en 1795 et que quelques années plus tard, l’Ecriture est apparue dans nos îles … Ces 2 siècles ont malheureusement suffis pour une destruction massive des représentations en tous genres de l’ancienne religion polynésienne polythéïste. Tous ces « idoles » ont été brûlés. Les temples « marae » ont été saccagés et détruits. 

img1797.jpg Quelques élèves et le conteur Aimeho

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 Retour en ville. On attend le « TRUCK » au bord de la route …

Les élèves ont été très enchantés de ces quelques heures passées au Musée ! Ouf !!

 

 

 

Laurent Guillaut (à gauche) Conservateur du musée Henri-Martin de Cahors mang1.jpg
“Cette statue dormaitàCahors depuis 170 ans !”

Dans quelles circonstances avez-vous découvert la statueRongo au Musée de Cahors ?
“En septembre 2000, quand j’ai pris mes fonctions là-bas, j’ai découvert, par hasard dans la sacristie du palais épiscopal qui abrite le musée, quelques objets océaniens,des Australes, de Fidji et puis une curieuse sculpture très belle, étrange et fascinante qui portait un numéro 59 sur la poitrine. J’ai regardé dans les cataloguesde 1883 et cette sculpture était attribuée à la Nouvelle-Calédonie.”
Cela vous a interpellé ?
“Oui, j’étais étonné de cette attribution et j’ai contacté une amieconservatrice actuellement à Rochefort et qui m’a conseillé deconsulter des livres portant sur l’art océanien, car elle supposaitque j’avais trouvé quelque chose de tout-à-fait exceptionnel !”
Depuis combien de temps, cette statue se trouvait-elle là ?
“Elle est arrivée avec le lieutenant de vaisseau Bonafous-Muratcommandant de la flotte du Pacifique et qui n’a jamais visité lesGambier, car basé à Valparaiso en 1834, avant même l’arrivée desmissionnaires dans l’archipel des Gambier. Cette statue dormait à Cahors depuis 170 ans !
Qu’avez-vous fait ?
“Cet objet m’a totalement habité, on l’a analysé, découvert qu’il était en bois de rose, on a analysé également les fibres du pagne,confirmant sa provenance des Gambier. Cinq ans plus tard, en 2005, j’ai convaincu la municipalité de m’envoyer en mission dans l’archipel ; je suis parti avec un ami plasticien pour essayer de retrouver des traces… C’est à cette occasion que j’ai rencontré Jean-Marc et Tara du musée de Tahiti et ses îles et que ce projet a pu ainsi voir le jour.”
Que ressentez-vous aujourd’hui, en la voyant dans cette salleà Tahiti ?
“C’est une étape extraordinaire… Ce qui est très intéressant, c’est que les habitants de Cahors se sont approprié cette statue, c’est l’une des plus belles pièces du musée. Je pressens, avec l’arrivée des Mangaréviens, que cela va créer de nouvelles relations et notamment sur le rôle des musées, mais aussi de l’art. Il y a un lien très poétique, mais aussi très réel. Nous sommes dans une réalité qui nous fait plaisir.”
C’est émouvant ?
“Oui, peut-être plus que lorsque j’ai vu les statues au musée du Quai Branly. Les objets étaient là, un peu froids”…
Ils n’habitaient pas les lieux, comme ici ?
“Oui, tout-à-fait. Ici, ces objets prennent un sens évident et nouveau, beaucoup plus fort pour moi.”
Ce sera difficile de la voir repartir ?
“Je pense que les expositions laissent des traces, oui, ce sera difficile, mais, les liens resteront. Pour les habitants de Cahors, c’est important aussi, car la force de cette exposition retoutnera là-bas et viendra encore enrichir ce patrimoine devenu commun.”
Propos recueillis par DJ (La Dépêche de Tahiti)

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Ma’a Tahiti chez Nanou à Ra’iatea le 27/09/2009

Posté par rainbowoman le 29 septembre 2009

IA ORA NA, MANAVA ‘E MAEVA

I RA’IATEA

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Voici des photos de notre « petit » MA’A TAHITI :) ) lors de mon week-end à Ra’iatea, chez une de mes grandes amies, Nanou, qui sait recevoir comme personne ;)

 

 

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Du poisson cru au lait de coco                                               Du « po’e » potiron et bananes au lait de coco

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Du poutlet au « fafa » (feuilles du taro)                                     Poisson frit par Nanou

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Plateau des féculents : « ‘uru » (fruit de l’arbre à pain) -  « taro » (tubercules) et bananes « rio ». Rien de plus sains, car mis à part le « uru », tout est cuit séparémment dans de l’eau. Le ‘uru est cuit sur un feu de bois… petit intrus :) )) le ptit rosé qui accompagne très bien le repas !

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Ah oui, j’oubliais, tout ça bien sûr avec vue plongeante sur la « piscine » de Nanou. Vous remarquerez que la terrasse est sur pilotis :) ))

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Baie de Pufau, île de Ra’iatea

Et pour finir le repas, rien de tel que la pastèque

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BON, ON N’ATTEND PLUS QUE VOUS !!!!

 

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La cuisine tahitienne

Posté par rainbowoman le 16 septembre 2009

Ia ora na, Maeva ‘e Manava ia ‘oe 

 

Le Polynésiens était chasseur, pêcheur et cueilleur. Il  ne cueillait et ne chassait que ce dont il avait besoin (normal, pas de réfrigérateur ni congélateur) … mais toujours en respectant le cycle de la Nature : les Anciens Polynésiens n’avaient nullement besoin de leçon sur la préservation de l’environnement. Ils avaient tout à  sa dispositon, donc, il se levait et allait chercher ce dont ils avaient envie. Tout appartenait à tout le monde ! Ce n’est qu’à l’arrivée des Européens que cette tradition va changer, car « par souci » de protection, ils se mûraient chez eux, ont introduit les clôtures … c’est comme cela, que le Polynésien va  » s’approprier  » tout ce qui l’entoure et provoquer des tensions dans les familles, encore aujourd’hui … Presque toutes les terres sont en indivisions et malheureusement cela se règle devant un juge ^^! Quelle tristesse !! Bref, c’est pas vraiment le propos dans cet article … on parle  CUISINE !!!

 

LE FOUR TRADITIONNEL : TE AHIMA’A

Cette tradition réunissait toute la famille qui se retrouvait autour des « matahiapo », les anciens, les grands-parents …. c’était un moment de partage intense, pleins de rire, de joies et surtout les anecdotes historiques racontées par les vieux … 

 

Voici le plan d’un four tahitien : 

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tfourtahitien331.jpg Voici une belle assiette de MA’A TAHITI :) )) miam miam ! Il y a du poisson cru, du ‘uru (fruit de l’arbre à pain), de la patate douce, de l’igname, du cochon  et du poisson rôti, au-dessus de l’assiette, un coco …  On accompagne tous ces mets avec du lait de coco ou du « MITIHUE » (préparation faite à base de noix de coco fermenté avec quelques têtes de crevettes) et sans oublier notre « FAFARU » sans quoi le Ma’a Tahiti ne serait pas complet !!!

Le « FAFARU » (fafarou) dégae une très forte odeur et vous faire rebrousser chemin :) )) c’est de l’eau de mer dans laquelle on fait macérer du poisson … pendant 1 mois c’est  pas mal !! ensuite on filtre l’eau … avant un repas, on découpe des tranches de thon et on les trempe dans ce « jus » exceptionnel !! Généralement, on sert le « fafaru » dans une « soucpière » avec un couvercle « s’il vous plaît » !! on bon FAFARU fera fondre à souhait le poisson cru :) ))

 

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Un beau stand de fruits et légumes locaux      Du « Fe’i » bananes consommables uniquement cuites  

 

 

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Du « TARO » (tubercule)      Du  » URU » cuit (fruit de l’arbre à pain ») 

 

 

 

Le ma’a Tahiti, extraits vidéos de « Si Tahiti m’étais contéé « 

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Danse, I TE HAAMATARA’A par O TAHITI E

Posté par rainbowoman le 6 juin 2009

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Très beau clip !

Très belle chanson qui relate de la Création : Te Ha’amatara’a : La Création

Voici les paroles

I te ha’amatara’a o te teie Ao

    Au commencement de ce Monde

Ua poiete te Atua

    Dieu (Atua) créa

I te maramara’a o teie Ao

    La Lumière du Monde

Te Fenua ‘e te Reva

    La Terre et le Ciel

Ua poiete te Atua

    Dieu créa

I te hono o te Ora

    Le lien de la Vie  

Mai te ho’e va’a i ni’a i te moana

    Telle une pirogue sur l’océan

Tura’ihia e te mata’i, mata’i

    Poussée par le vent, le vent

Te pito, te hono ia no te Tau i ma’iri

    Le cordon ombilical*, le lien avec le Passé

E arata’i, e tapa’o

    Le guide, la marque

No ‘amuri, e ‘amuri

    Pour le futur (les générations futures)

I te repo e te ra’i

    C’est de la terre et du ciel

Ia hotu mai te Hau, te Pa’ari, te Mata’i

   Que naissent la Paix, la Sagesse et le Souffle

Tu’ati te hono

   Le lien rattache

I te repo e te ra’i

   La terre et le ciel

Ia hotu, ia hotu mai

   Afin que naisse

Te Ora ‘e te Ora

   La Vie

* : Le cordon ombilical d’un nouveau né est enterré dans la terre avec un jeune plant, généralement un plant de cocotier, un arbre à pain ou un arbre fruitier. Ainsi, l’enfant grandit avec l’arbre : une union qui les relit jusqu’à la fin des temps.Leur lien : la Terre.

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La légende de l’arbre à pain

Posté par rainbowoman le 21 avril 2009

 

La légende de l’arbre à pain (Te ‘a’ai ‘o te tumu ‘uru)

Nomar9657arbeapain.jpghoari’i était le roi [à cette époque-là]

Le père du « uru » s’appelle Ruata’ata.

Il était originaire de Ra’iatea. Son « marae » est « Toapuhi ». Son épouse, Rumauarii. Son « marae » se nomme « Ahunoa ».

Leurs quatre enfants naquirent.

Vint une époque où le pays fut touché par la famine. On ne mangeait plus que de la terre rouge. Ruataata et sa femme eurent pitié de leurs enfants qui mourraient de faim. Alors ils les prirentet les emmenèrent à l’intérieur des terres, dans une petite grotte où ils demeurèrent et mangèrent des fougères.

Un soir, Ruataata annonça à sa femme :

« Rumauarii ! Demain, lorsque tu te réveilleras , tu sortiras [de la grotte] , tu regarderas mes mains, ce seront des feuilles de « uru« , tu regarderas le tronc et la fourche de l’arbre, ce seront mon corps et mes jambes, tu regarderas les fruits ronds, ce sera du « uru », issu de ma tête. Et le coeur du fruit, ce sera ma langue. Tu le prendras et le cuiras. Tu le pèleras, tu le battras pour rendre la chair compacte, tu retireras le coeur, tu nourriras nos enfants jusqu’à ce qu’ils soient bien repus ».

Ruataata sortit. Son épouse demeura perplexe dans la grotte auprès des enfants.

Au petit jour, la femme se leva, sortit, leva les yeux et vit que l’endroit était tout ombragé par un bel arbre.

Tout ce que son mari avait annoncé était là et des « uru » mûrs étaient tombés au pied de l’arbre.

Depuis ce jour, cette petite vallée reçut le nom de Tuauru. La femme comprit alors le sens des paroles de son mari. Avec chagrin, elle prit délicatement ces fruits, les cuisit au feu de bois, et lorsqu’ils furent à point, elle les porta au bord de la rivière et suivit les instructions données par son mari. Elle nourrit ses enfants et en mangea elle-même.

Cette nourriture n’avait cependant pas été étrennée par le roi comme le voulait l’usage.

Un jour, les serviteurs du roi partirent à l’intérieur des terres dans ce fond de la vallée pour pêcher l’anguille, la chevrette et le goujon. Ils virent alors le coeur et la peau du « uru » qui avaient dérivé dans les flots. Ils les pêchèrent et mangèrent les restes de chair qui étaient dessus. Ils dirent :

- »C’est une nourriture délicieuse ! Mais d’où provient-elle ? »

Ils cherchèrent alors où se trouvait cette nourriture, remontèrent tout au fond de la vallée, parvinrent dans cette gorge, et là, le port majestueux de ce « uru » leur apparut.

La femme se tenait à côté. Ils lui demandèrent :

« - Quel est cet arbre ? »

La femme répondit :

« - C’est du « uru ». « 

« -Où te l’es-tu procuré ? »

« - Ceci vient de mon époux, Ruataata qui s’est transformé en « uru » à cause des pleurs de nos enfants privés de nourriture en cette époque de disette. »

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L’arbre à pain et ses fruits                                                       Un  » ‘uru  » cuit

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Ruataata : [rouata?ata] . Il faut décomposer le mot – Rua : deux – ta’ata : personne.

Nohoarii : noho : demeurer, rester – arii : roi .

Ra’iatea : ancien nom : « HavaikiNui » – Ra’iatea est une des îles de l’archipel de la Société. Cet archipel se divise en deux groupes d’îles : les îles du Vent dont fait partie Tahiti et Moorea, et les îles Sous-le Vent : Bora-Bora, Ra’iatea, Huahine, Maupiti. Ra’iatea est le berceau de la civilisation polynésienne, car selon les légendes, toutes les îles du Pacifique sont nées à partir de Ra’iatea.

Marae : temple à ciel ouvert, construit avec des pierres. Avant l’arrivée des missionnaires protestants, toutes les cérémonies religieuses avaient lieu sur les « marae ».  Il y a 5 classes de « marae », dont l’unique « marae » dit international situé à Ra’iatea, dans commune de ‘Opoa appelé : Le marae TAPUTAPUATEA. Une île « naissait » lorsque son « marae » était bâti à partir d’une pierre issue du marae Taputapuatea. Taputapuatea était LE marae car on y adorait le dieu « ORO », fils du dieu créateur du monde polynésien, Ta’aroa. ‘Oro était le dieu de la Guerre et de la Fécondité. La population le craignait.

« Cette nourriture n’avait cependant pas été étrennée par le roi comme le voulait l’usage » : en effet, il était d’usage que tous les premiers fruits et légumes devaient être consommés en premier par le Roi. 

…………………………

Vous écoutez la version chantée de la légende en tahitien ! m a g n i f i q u e !! j’ai retrouvé ça et je suis trop heureuse : cette version date des années 60 !! il n’y en a pas d’autre !

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