Le MONO’I

Posté par rainbowoman le 23 septembre 2009

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Le mono’i est huile obtenue à partir du coco râpé exposé au soleil journalièrement avec 4 ou 5  fleurs de Tiare Tahiti.

Le mono’i est utlisé pour :

- les massages,

- les soins du corps et des cheveux,

- le bain des bébés

- se réchauffer après un coup de froid (quelques gouttes dans une petite cuillère que l’on chauffe et que l’on verse sur le nombril. Faire un message circulaire)

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La cueillette des oranges sur le plateau Tamanu, Punaauia, Tahiti

Posté par rainbowoman le 22 septembre 2009

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Carte satellite de la commune de Punaauia à Mahina et entre, les communes de Fa’a'a (où se trouve l’aéroport international), Papeete et Pirae.

 

Dans cet article, je souhaite vous parler d’une tradition : LA CUEILLETTE DES ORANGES sur le plateau du TAMANU, qui a lieu tous les ans, dans la commune de Punaauia, dans la partie ouest de Tahiti, juste après la commune de Fa’a'a.

Enfant, avec mon père, on achetait toujours une glane d’oranges tous les ans. Je savais que des hommes allaient les cueillir mais je n’avais pas conscience de la difficulté de la tâche. Ce n’est bien plus tard que je l’ai compris. A mon tour, je fais comme mon père, je vais tous les ans acheter une glane … Lorsque je vois ces hommes avec cette bosse, conséquence de l’exploit accomplit chaque année plus comme une acte nécessaire envers les anciens qu’un challenge, je suis sans voix et surtout très respectueuse car ils sont les gardiens de la tradition …

Aujourd’hui, cette tradition attire énormément de visiteurs, l’an passé  plus de 800 d’entre eux ont assité à la cueillette … je n’y suis jamais allée, sachant le « parcours du combattant » qu’il faut faire, mais ça vaut le « coup d’oei » …

Certaines personnes de la famille l’ont faite, départ à 4h du matin, et une marche de 5 heures pour arriver au Fare Anani (Maison de l’Orange) où on fait l’appel de tous les cueilleurs inscrits (après avoir payé une cotisation de 100 euros/an), puis c’est le départ pour la cueillette. Il faut aller très vite pour trouver l’ORANGER qui à lui seul porte tant d’oranges, qu’il faut être à 2 pour les redescendre  dans la plaine.

 

PUNAAUIA (ancien nom HITI)

Punaauia tire son nom d’un homme appelé PUNA.

La cueillette  est réservée aux natifs de la commune ayant payé une cotisation à l’association. Les visiteurs sont également autorisés à « voir » la cueillette moyennant une somme de 1 000 frs (environ 8 euros), mais il faut être de bonne condition physique car la « grimpette » est rude …. très rude :) )) Traditionnellement, les porteurs se couvrent d’un pareo et d’une couronne de fleurs. Après avoir traversé le plateau de Tamanu, situé à 600 mètres d’altitude, il faut redescendre au fond du magnifique cirque rocheux dominé par les monts Marau, Aorai, Orohena, Tahiti et la crête du Diadème. Après une halte au Fare Anani, le refuge des porteurs d’oranges, c’est à nouveau une difficile montée le long d’une crête rocheuse pour arriver à l’altitude de 804 mètres, celle du fameux plateau de Rata (guerrier) où les oranges abondent.

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Les monts Aorai, Orohena, le Diadème qui se dressent en face du plateau

Cerrtains  y ont laissé la vie  à cause des glanes trop lourdes et du relief qui les aura fait chuter. (la chanson que vous entendez rend hommage à cette tradition et surtout aux porteurs : un chant de soutien).

Certains avouent franchement que « qui n’a pas goûté aux oranges de Punaru’u ne peut pas savoir ce qu’est une orange » :) )) ; je crois qu’on appelle ça du chauvinisme :) )). Ainsi parlait Teriierooiterai, ancien chef dit district de Punaauia. Cette fière devise reste celle des nombreux fidèles de ce qui est devenu un rite annuel: la cueillette des oranges des plateaux de la Punaruu.

La présence d’orangers sauvages en altitude au fond de la vallée de la Punaruu est une bénédiction pour les amoureux de la nature et les habitants de Punaauia en particulier qui entretiennent le rite de la cueillette annuelle depuis plusieurs générations. Les plants d’orangers auraient été introduits en Polynésie par Cook lui-même, et sont vite disséminés sur l’archipel à tel point que Tahiti exportait ses oranges vers l’Amérique en 1860. Mais une maladie décima tous les arbres du littoral, n’épargnant que ceux situés en altitude. L’isolement du cirque rocheux du haut de la vallée de la Punaruu constituant un endroit parfaitement préservé les orangers sauvages continuèrent d’y proliférer. Récoltées sur plus d’une dizaine de petits plateaux de la vallée. les oranges présentent bien sur des qualités diverses. Les plus lourdes et sucrées proviennent du plateau Puharuru, au dessus du Rata, les plus amères se trouvent au Ti, les plus spongieuses mais sans jus viennent du Paru. Le Fataraa Potii Pataaroa produit les oranges les plus juteuses mais avec une peau très épaisse, ce qui en fait les plus lourdes et donc les plus difficiles à redescendre. Enfin, les plus rouges et les plus sucrées proviennent toujours du Maretia ; ce sont celles qui remportent presque chaque année le concours des meilleures oranges.


Tous les porteurs, qui ont  beaucoup d’ancienneté, ont une bosse qui se forme sous la nuque et à elle seule, elle prouve combien cette tâche est difficile tant par le parcours tant par le poids des glanes  … mais le sourire est toujours là … 

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        Tenue traditionnelle, un pareo                    Nouvelle tenue, short, baskets, et sac  dos 

             et la couronne fougère                                                  et casquette

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A la fin, tous les cueilleurs se retrouvent à la Mairie de Punaauia pour le concours des plus belles oranges et de la glane la plus traditionnelle (utilisation du rafia). Ils effectuent un ultime parcours en tenue traditionnelle devant le public et le jury.


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Ces jeunes hommes sont la relève. Tant mieux … Aujourd’hui, la femme trouve aussi sa place …

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41211654p.jpg  Pour les glanes qui resteront invendues sur place, chaque cueilleur les exposera devant chez lui sur le bord de la route et celui qui en veut, s’arrête, donne un coup de klaxon et voit arriver soit le cueilleur, soit sa femme ou un de ses enfants …. c’est toujours une histoire de famille.

Paroles de la chanson : TOMORA’A ANANI  (ouverture de la cueillette des oranges)

Pehepehe ho’i teie                                    Voici le chant de départ

Fa’aineine tamari’i Punaru’u                    Prépare-toi enfant de Punaruu

No te tomora’a i te anani                         Pour la cueillette des oranges

Ei ni’a i te Tamanu                                   Sur le Tamanu

Reo iti fa’ateni no te amora’a                   Entend cette  voix qui t’encourage  

A haere i mua                                           Va de l’avant

Ua hiti mai te maramarama                     Le jour s’est levé

Ei ni’a ia Aranuanua e                             Sur Aranuanua e

Tahiri noa mai te hupe Punaruu             La brise souffle sur Punaru’u (la vallée)

Aue ra o te au rahi e                                Si  râfraichissante

Tiraha noa mai Orohena*                        En face, se dresse Orohena

Te mou’a no te fenua nei                        Le plus haut sommet de l’île

Ua tapo’ihia ‘oia                                      Couverte

I te ata huru rau                                      Des nuages

No te fenua nei.                                      De l’île

Orohena : le plus haut sommet de l’île de Tahiti et de la Polynésie française, qui culmine à 2 241 m.

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Toutes les photos présentes dans cet article  ont été trouvées sur le net.

 

 

 

 

 

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Tiare Tahiti

Posté par rainbowoman le 17 septembre 2009

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La Tiare Tahiti est l’emblème de Tahiti et pour cause, elle porte son nom. Pour les grandes occasions, on offre des couronnes de Tiare

Tahiti et lorsque vous viendrez à Tahiti, ce sera la première chose qui vous sera offerte à votre arrivée :) ) ! images20.jpeg

La Tiare Tahiti se porte également à l’oreille et rend la femme encore plus belle, les hommes aussi la porte mais en bouton, comme sur

l’image, mais un peu plus ouverte. Porter la Tiare Tahiti à l’oreille droite indique que vous êtes célibataire, et à gauche, que vous êtes

pris … enfin, c’est soi-disant la coutume … moi, je la porte à droite, car elle ne tient pas sur mon oreille gauche …:))) 

La Tiare Tahiti parfume les « mono’i ».

Voici quelques photos qui vous montrent toutes les différentes couronnes faites avec des Tiare Tahiti.

 

Ce don des dieux au peuple polynesien

Dans son ouvrage, la fleur polynésienne et la légende, Charles Teriiteanuanua Manu-Tahi se fait l’écho d’une légende racontant le don de

la Tiare Tahiti aux hommes par les dieux du panthéon polynésien. Si l’on en croit cette légende, la Tiare Tahiti est une création conjointe

d’Atea, dieu créateur de l’espace et du temps et de Tane*, dieu de la beauté.


Mais cette fleur superbe était si belle qu’elle devint « un sujet de dispute et de convoitise dans le dixième ciel ». Ayant eu vent de cela,

Ta’aroa, le dieu suprême et créateur de toute chose demanda à voir cette plante. Il s’écria alors : « Tu es la plus belle créature de ma

création » ajoutant, « je te bénis entre toutes mes créatures et tu seras la reine de toutes. »


Atea décida ensuite de confier sa création à la reine des sirènes Mihia I Te Tai qui résidait dans les régions sous marines. Elle accepta

d’être la mère de ce que lui apportait le dieu Atea. Ce dernier lui donna alors le nom de sa création : Te Aho Purotu. Ce qui signifie « le

souffle de la beauté. » Puis après avoir constaté que la chose avait germé, Atea pensa qu’il était temps de lui redonner sa liberté et de

la libérer du corps de Mihia. Il déclara alors : « Aujourd’hui cette chose est devenue une plante mais l’esprit des dieux restera en elle.

Les quatre premiers bourgeons appartiendront aux dieux et les six autres fleurs seront pour les hommes. » Et il en fut ainsi. Puis il

conclut : « Maintenant qu’elle est dans la terre, elle ne portera plus le nom de Te Aho Purotu mais elle portera désormais le nom de Te

Tiare a te nunaa mao’hi. »

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TE AITO 2009 – Courses de pirogues V1

Posté par rainbowoman le 26 juillet 2009

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HEIVA 2009 A TAHITI

Posté par rainbowoman le 14 juillet 2009

Le concours de chants et danses HEIVA a débuté.

Que le meilleur gagne !

Découvrez les premières photos de la soirée d’ouverture

 

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