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La Polynésie Française et ses Archipels

Posté par rainbowoman le 2 octobre 2009

IA ORA NA, MANAVA ‘E MAEVA

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Tahiti et ses îles se situent à environ 17 100 km de la France métropolitaine. Elles s’étendent sur un territoire maritime de 4 millions de km2, surface equivalente à celle de l’Europe. La superficie de ses terres émergées, réparties en 118 îles, couvre pour sa part 4 000 km2. L’île de Tahiti, dans l’archipel de la Société, se trouve à 17°32 de latitude sud et 149°34 de longitude ouest. Située entre la Californie (6 200 km) et l’Australie (5 700 km), elle est a 8 800 km de Tokyo et a 7 500 km de Santiago du Chili.

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La Polynésie c’est 118 îles regroupés en en 5 archipels :


Les 118 îles, somptueuses et toutes différentes, sont regroupées en cinq archipels aux caractères très marqués, et dont les habitants adaptent le XXIème siècle, aux rythmes ancestraux de l’océan et du soleil.

L’archipel de la Société (constitué des îles du Vent et des îles Sous-le-Vent) est un ensemble d’îles hautes tropicales ceinturées de lagons, dont la principale est Tahiti, la plus grande des îles polynésiennes, avec Papeete pour capitale administrative. Tahiti dresse ses deux splendides massifs volcaniques, le grand, couronné de nuages, à plus de 2 000 m au mont Orohena, au cœur de Tahiti Nui, et le petit, dont le mont Mairenui culmine à 1300 m, en plein centre de Tahiti Iti. Les deux îles, reliées par l’isthme de Taravao, évoquent une comète d’émeraude, dans le halo turquoise de leur étroit lagon.

L’archipel des Tuamotus est composé d’un chapelet d’atolls (îles basses) dont la plus célèbre : Rangiroa avec un lagon si grand, que Tahiti pourrait être posée là.

L’archipel des Gambiers, dont l’île principale est Mangareva qui contient 6 îles regroupées dans un même lagon.

L’archipel des Australes, plus au Sud et dont le climat est beaucoup plus frais en « hivers », en juillet et août, propice à certaines cultures telles que la pomme-de-terre, la carottes etc … (et on s’entête à importer des pommes-de-terre :( (()

L’archipel des Marquises rendues célèbres par Gauguin et Brel . Un monde à part. 



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La danse de l’oiseau, légende Marquisienne

Posté par rainbowoman le 2 octobre 2009

Dans la vallée de HATIHEU, Tahiatemata la sœur du grand chef des Taipi vient de mourir.

Toute la tribu est réunie pour célébrer solennellement les funérailles.

Chacun sait que l’esprit d’un défunt dispose de trois jours pour quitter définitivement son corps. Ce délai est mis à profit pour rappeler tous les plaisirs de la vie.

C’est ainsi que le dernier jour, la belle jeune femme choisit d’exécuter le Hakamanu, la danse de l’oiseau.

La mélopée du chœur des femmes l’accompagne dans ses mouvements.

Les gens de la vallée sont pétrifiés : la grâce et la majesté de Tahiatemata n’ont à leurs yeux jamais été égalées par aucune autre danseuse de la tribu.

Seulement, lorsque la dernière note du Hakamanu s’éteint, l’esprit de la belle s’envole sur un rayon de soleil, ne laissant à l’assistance que son corps qu’il faut maintenant sécher et enduire de  » pani  » et d’autres huiles odorantes.

Comme toutes les âmes des habitants de la Terre des Hommes, celle de la danseuse part vers le cap  » kiukiu « , au levant de l’île de Hiva-Oa.

A ce même moment, dans la baie de  » Puama’u « , à Hiva-Oa justement, un jeune pêcheur assis sur un rocher au bord du rivage lance sa ligne et la ramène.

Les vagues viennent se briser sur les galets, et lorsqu’elles repartent vers le large, une image de plus en plus nette se dessine sur le sable aux pieds du pêcheur : elle a la forme humaine !

Alors, à la manière d’un oiseau qui rassemble ses ailes pour son envol, Hi’imoana le pêcheur saisit dans ses bras l’image de sable déposée par la mer

Elle vient toute entière : c’est une femme merveilleuse !

Il la porte à son  » ha’e « , la baigne et lui porte les fleurs les plus rares.

Déjà il sait qu’il l’aime…

Bientôt un fils va naître et grandir aux côtés de Hi’imoana et de la femme étrange. Ils vont l’appeler Poena’iki

Quelquefois, la mère raconte à son enfant l’histoire de sa famille qui règne à Nuku-Hiva dans la vallée de Hatihe’u, sur le peuple de Taipi

Poena’iki a dix ans.

Curieux de connaître le berceau de ses ancêtres, il décide de se joindre à un parti de jeunes guerriers de Puama’u pour une expédition de chasse à l’homme le long des rivages de la lointaine île rivale.

Hélas, les navigateurs manquent d’expérience.

Ils tournent autour de Nuku-Hiva, abordent au mauvais endroit, se font prendre et manger par les hommes de Hatihe’u.

Seul le jeune garçon est épargné ; mais on le jette dans une fosse à  » ma « .

Un minuscule orifice, juste assez large pour la bouche et le nez, lui est laissé entre les pierres…

Le pauvre enfant se lamente sans cesse, criant son nom et celui de sa mère avec désespoir.

Un jour, un grand  » toa  » tend l’oreille aux lamentations du prisonnier et croît reconnaître le nom de la sœur de son chef, morte depuis longtemps

Il court vers le  » hakaiki « 

-  » Uhutete, as-tu autorisé quelqu’un à porter le nom de ta sœur défunte ?

- Bien sûr que non ! Pourquoi ?

- Je l’ai entendu prononcer par le jeune captif. Il prétend que c’est sa mère.

- C’est impossible ! Qu’on aille le chercher ! « 

Le  » toa  » exécute l’ordre et amène Poena’iki

-  » Si tu es le fils de cette femme, tu dois reconnaître son corps « 

Deux hommes robustes apportent la pirogue dans laquelle gît le cadavre desseché et le présent à l’enfant.

Celui-ci, éperdu, reconnaître sa mère dans la  » vaka tupapa’u « .

-  » Alors, dit le chef Uhutete, si cette femme qui à ma connaissance n’a jamais enfanté est ta mère, elle a dû t’enseigner un rite particulièr qu’elle seule était en mesure d’exécuter « .

Poena’iki ne sait pas ; sa mère ne lui a rien révélé de pareil

On le remet dans la fosse

Pendant ce temps, à Hiva-Oa, dans la vallée de Puama’u, les parents s’inquiètent du sort de leur fils et le père décide de partir à sa recherche.

Alors, Tahiatemata, sentant le moment venu de dévoiler sa vraie nature, raconte :

-  » Je suis une âme errante. Je n’ai pas accepté en son temps d’aller rejoindre les autres  » kuhane  » dans le  » havaiki  » des morts ; j’aimais trop la vie ! C’est pour cela que tu m’as trouvé sur la plage. Avant que tu partes chercher notre fils, je vais t’enseigner le ‘hakamanu « . Moi seule en connais les gestes et la grâce qui en est capable de plonger les hommes et les femmes dans le plus grand émerveillement « .

C’est ce qu’elle fait.

E t Hi’imoana, plus amoureux que jamais, il part pour l’île de Nuku-Hiva sans savoir qu’il ne reverra plus jamais Tahiatemata vivante.

Vaste est l’océan pour l’homme solitaire…

La voile et la pirogue unissent longtemps leurs efforts pour mener le pêcheur jusqu’à la baie de Hatihe’u.

Une feuille de  » ‘auti  » brandie en signe de paix, il arrive devant le  » haka’iki « .

Uhutete lui présente le corps desséché dans le  » vaka tupapa’u  » et lui dit :

-  » Tu prétends que ma sœur morte est ta femme. Tu affirmes être le père du prisonnier. Prouve-le ! « .

Hi’imoana, brisé d’émotion mais fort de son secret, demeande qu’on le libère son fils et que l’on convoque le femmes qui chantent le  » hakamanu « .

A Hatihe’u, sur le grand  » tohua  » de Hikoku’a, les voix entament la mélopée, et le père exécute avec la justesse et la grâce enseignée par sa femme.la merveilleuse danse de l’oiseau devant l’assistance médusée.

-  » Qu’on apporte à manger à mon neveu et à mon beau-frère !  » parvient seulement à dire Uhutete…

La nuit était maintenant tombée sur la baie de Taiohae.

Teikikeuhina, le chef de danse, se leva du  » paepae  » Pikivehine, pour rejoindre les tambours et les danseurs qui l’appelaient. Il avait entendu Mokohe la frrégate : il allait faire renaître la danse légendaire.

De Nuku-Hiva à Ua-Pou, de la pirogue des jeunes guerriers à la pirogue cercueil, entre le monde des vivants et des morts, la danse de l’oiseau c’est la danse de l’amour et de la vie sur la Terre des Hommes….

 

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« La danse de l’oiseau » – Photo trouvée sur le net

Vocabulaire

Hatihe’u : une des vallée de Nuku-Hiva
Nuku-Hiva : la capitale des îles Marquises
Haka’iki : Le chef de la tribu
Hakamanu : danse de l’oiseau
Pani : Huile odorante
Puama’u : une des vallées de Hiva-Oa
Ha’e : maison
Ma : une fosse
Toa : Un guerrier
Vaka tupapa’u : une pirogue cerceuil
Tohua : Terrain

 

En juin 1989, au premier festival des arts des îles Marquises,  le groupe de Nuku-Hiva réinvente le HAKAMANU oublié depuis près d’un siècle

 

http://www.dailymotion.com/video/x3iw1z   marquise3.jpg

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Posté par rainbowoman le 2 octobre 2009

IA ORA NA, MANAVA ‘E MAEVA

Mauruuru ia ‘outou pa’ato’a

Oui, merci à tous pour votre soutien, vos commentaires d’encouragement

Il y a eu plus de peur que de mal … ouf

Mais cela nous a montré que nous n’étions pas du tout organisés face à ce genre de situation, surtout pour la gestion des enfants qui, il est normal, ont beaucoup stréssés, loin de leur famille

Mais une pensée particulière pour la population des îles Samoa qui compte plus de 140 victimes

En ce moment se déroule sur l’île de Rarotonga les Mini-Jeux du Pacifique

Inutile de vous dire que les Jeux qui avaient commencé dans la joie, sont endeuillés par cette catastrophe …

Recevez cette couronne de Tiare Tahiti (même virtuelle) en guise de sincères remerciements 

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Un MAURUURU tout particulier à Claude, Elf, Booguie, Jade, Framboise66 et Valentine

Avec toute mon amitié.

Mauruuru.

Jojo

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